-
Partager cette page
DSE 32 - Les langues étrangères à la fac
Numéro coordonné par Gail Taillefer
Les Français sont mauvais en langues !
Que ce refrain régulièrement chanté soit de nature défaitiste, déterministe ou disculpatoire, il traduit la mauvaise image de soi des Français - élèves, étudiants ou professionnels - par rapport aux langues étrangères. Des comparaisons européennes de niveaux de compétences en langues étayent, effectivement, la réalité d’une performance nationale médiocre. La première question à poser est donc « Pourquoi ? ». Ensuite, à l’heure du Cadre européen commun de référence pour les langues (2001) et de la nouvelle mission de l’université qu’est l’insertion professionnelle dans un marché de l’emploi mondialisé, qu’est-ce qui caractérise la vision française des langues étrangères dans l’enseignement supérieur (pour ne pas parler de politique linguistique), sa mise en œuvre et ses pratiques pédagogiques ? Quel(s) lien(s) y a-t-il entre les sciences de l’éducation et l’enseignement/apprentissage des langues dans les domaines des sciences humaines et sociales et des sciences « dures » ? Des chercheurs et praticiens Français et étrangers éclaireront la question linguistique au moyen de réflexions synthétiques, d’enquêtes et d’analyses de pratiques efficaces.
Nicole Poteaux
Les langues étrangères pour tous à l’université : regard sur une expérience (1991-2013)
Annick Rivens MompeanSusan Birch-Becaas et Ray Cooke
Muriel Grosbois
Mobilité internationale et production orale en anglais L2. Réflexion, médiation, dénativisation
Michael KellyJérémie Séror et Sylvie Lamoureux
Intégrer les étudiants anglophones dans le cadre d’un programme d’immersion universitaire au Canada
Hélène Knoerr et Alysse WeinbergStratégies d’écoute : les étudiants d’immersion en français au niveau universitaire ont la parole
Laura AmbrosioNeeds and Resources in International. Languages Programs: Perspectives of Canadian Teachers in Ontario
Varia
Anna ZadoraL’écriture des manuels scolaires d’histoire. Quelques réflexions autour d’un contexte post-totalitaire et autoritaire
Véronique CarrièreRire en classe : le cas d’un enseignant en situation inédite