historique et organisation EFTS

Historique de l'unité


L'Unité Mixte de Recherche « Education Formation Travail Savoirs » (UMR 122) a été créée le 1er janvier 2011, en rassemblant au sein d’une même Unité, l’ensemble des enseignants-chercheurs en éducation du pôle toulousain. Elle relève d’une double tutelle car les enseignants-chercheurs qui la composent dépendent principalement, pour les uns, du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et pour les autres, du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Pêche, au travers de leurs établissements de rattachement respectifs : l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès (UT2J) (incluant l’ESPE Toulouse Midi-Pyrénées) et l’Ecole Nationale Supérieure de Formation de l’Enseignement Agricole (ENSFEA).

Les recherches menées au sein de l'UMR EFTS concernent les processus d'éducation, de formation, de vécu et de mise en œuvre du travail et enfin, d'organisation et de diffusion des savoirs. Elles ont été développées en étroite relation avec les milieux scolaires, professionnels et de formation (secteurs de la santé, du travail social, de l’animation en particulier) autour de trois visées principales :
 
  • la production de connaissances relatives au champ scientifique de l’Unité. Elle convoque une pluralité de regards, d’approches ou d’échelles qu’elle s’applique à articuler entre eux ;
  • le développement de méthodes, démarches ou dispositifs permettant d’investiguer les processus évoqués précédemment, méthodes qui sont formalisées, discutées et théorisées;
  • l'intervention dans l’accompagnement du changement en relation avec les demandes sociales. Leurs analyses et leurs prises en charge mobilisent des démarches d’expertise, d’accompagnement, de transfert ou d’aide à la décision. Notons à ce propos le développement important de thèses en contrat CIFRE (9 en cours) et la création d’un poste de PU dont l’intitulé est « recherches participatives ».
Ainsi, certains dispositifs de recherche sont élaborés dans une perspective traditionnelle de diffusion et de valorisation de connaissances scientifiques, d’autres le sont pour prendre en charge les demandes sociales ou, dans le cadre de recherches participatives, elles poursuivent le double objectif, à la fois celui de co-produire des connaissances scientifiques et celui de contribuer à la co-élaboration d’une réponse à ces demandes.

 

L'identité scientifique d'EFTS


Une identité scientifique solidement structurée autour d’un objet fédérateur et identitaire, la formation professionnelle avec à la fois la formation des enseignants (de l’éducation nationale, de l’enseignement agricole et de l’enseignement supérieur) et la professionnalisation (des métiers des secteurs de l’intervention sociale, de la santé et du soin, de l’orientation et de l’accompagnement, du culturel),

Une identité scientifique resserrée, avec des activités inscrites au sein de 3 thématiques complémentaires dans leurs approches :
 
  • Thème 1 : Savoirs et phénomènes didactiques - Genèse des savoirs dans les institutions didactiques et apprentissages
  • Thème 2 : Pratiques et acteurs - Transformation des acteurs et des pratiques en éducation et formation
  • Thème 3 : Organisations et interactions - Changements en éducation et formation : engagement, interactions et émancipation

Une identité scientifique maillant les principaux objets de la discipline en investissant, de manière plurielle, 5 contextes transversaux en lien direct avec l’objet fédérateur, 5 contextes transversaux aux 3 thèmes et ancrés dans des partenariats locaux et nationaux et des projets porteurs :

 
  • Métiers de l’enseignement (de la maternelle au supérieur, en passant par l’enseignement agricole)
  • Métiers de l’intervention sociale
  • Métiers de la santé
  • Métiers de l’accompagnement de l’orientation et du développement professionnel
  • Métiers du culturel.

Une identité scientifique reposant sur une logique matricielle renforcée à l’aide de 4 visées, également transversales aux 3 thèmes et porteuses de la diversité des orientations des recherches en sciences de l’éducation et de la formation (avec une forte contribution toulousaine aux avancées des recherches participatives).
 
  • La visée heuristique est la visée traditionnelle de production de nouvelles connaissances scientifiques, dans la tension entre contextualisations (de la problématique, de l’enquête) et généralisation (validité scientifique externe) sans exclure les exigences de cohérence, en lien avec la validité interne.
  • La visée praxéologique, celle de transformation sociale et d’accompagnement du changement, en lien explicite avec un volet heuristique, mais évaluée à l’aune de l’efficacité du produit de cette démarche, au niveau des acteurs, des dispositifs ou des organisations (validité sociale),
  • La visée politique prolonge la précédente au niveau des décideurs ou des responsables institutionnels. Proche de la conduite du changement ou de l’aide à la décision politique, elle contribue à éclairer les modes de décision (collectivités territoriales, élus nationaux, instances internationales) ou les modes de gouvernance de grandes institutions.
  • La visée critique englobe trois orientations : celle d’opposer un raisonnement rationnel à des préjugés irrationnels, celle d’exercer son exigence de rationalité vis-à-vis d’elle même et celle d’assumer l’existence d’une base normative en la plaçant rigoureusement sous conditions.

Rajoutons une coloration toulousaine particulière avec :

Une place privilégiée et un haut statut accordés aux doctorants et jeunes docteurs de l’UMR, avec notamment un Labo Junior,
Une forme et des modalités d’organisation des manifestations scientifiques marquantes pour notre communauté, respectant exigence, tradition, invention et convivialité,
Des relais de ses activités et de ses manifestations dans des éditions collectives importantes bénéficiant de la revues des Dossiers des sciences de l’éducation et les collections – PUM, Cépaduès, L’Harmattan – que nous dirigeons,
Une participation à la vie collective de notre communauté au travers d’une présence assidue dans ses instances de pilotage : CNU, HCERES (et commissions), AECSE, Comités de Sélection, jurys de thèses et d’HDR, expertises d’articles, d’ouvrages, de projets, etc.
Une capacité à fédérer la recherche en éducation au niveau du pôle toulousain.